ATCHOUM!
C’est quoi?
Votre enfant est souvent enrhumé, il éternue, ressent des picotements dans le nez ou la gorge, a les yeux qui pleurent? Il souffre peut-être d’allergies respiratoires. Celles-ci se produisent lorsque le système immunitaire réagit de manière excessive contre des substances allergènes, présentes dans l’air que l’on respire et qui ne présentent pourtant aucun danger. Ce sont principalement les pollens, la poussière (acariens), les moisissures et les poils d’animaux (chiens et chats surtout).
Une phase de sensibilisation
On ne devient pas allergique du jour au lendemain! Il y a tout d’abord une phase dite de sensibilisation, au cours de laquelle le corps fabrique des anticorps particuliers, lorsqu’il a été en contact avec un allergène. Ensuite, lorsqu’il est de nouveau mis en contact avec cet allergène, les cellules porteuses de ces anticorps vont le reconnaître et entraîner la libération de l’histamine qui va à son tour provoquer les symptômes de l’allergie.
Rhinite et asthme
L’allergie respiratoire la plus courante est la rhinite allergique. C’est une inflammation de la muqueuse des fosses nasales. Si elle n’est pas traitée, elle peut s’aggraver et provoquer de l’asthme. Les principaux symptômes de la rhinite allergique sont les éternuements, le nez bouché, l’écoulement nasal, le mal de gorge, la conjonctivite, la fatigue. Quant à l’asthme, c’est une inflammation des voies respiratoires qui se manifeste généralement sous forme de crises. Celles-ci sont provoquées par un rétrécissement des voies respiratoires qui entraîne une toux sèche, des difficultés à respirer et une oppression de la cage thoracique.
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PRÉDISPOSÉS
LE BON DIAGNOSTIC
Les causes?
L’allergie se développe en général chez des enfants prédisposés génétiquement. Si un des parents est allergique, l’enfant a 30 % de risques de l’être, si les deux parents le sont, les risques atteignent 60 %, et 75 % si les deux parents ont la même allergie. Mais un enfant dont les parents ne sont pas allergiques a quand même 15 % de risques de l’être. De plus, les enfants qui ont une allergie alimentaire ou de l’eczéma développent plus souvent une allergie respiratoire. Il existe également des facteurs aggravants comme la pollution atmosphérique et domestique (être enfermé trop longtemps dans des pièces non aérées) et la fumée de cigarette.
Les tests
Il est important de diagnostiquer le plus tôt possible une allergie respiratoire. Dès l’apparition des premiers symptômes chez votre enfant, consultez votre médecin traitant ou votre pédiatre qui vous orientera vers un allergologue s’il soupçonne une allergie. Celui-ci pourra alors réaliser plusieurs types de tests pour confirmer le diagnostic notamment des tests cutanés. Le médecin dépose une goutte d’allergène sur la peau et pique à l’aide d’une micro-aiguille pour la faire pénétrer. La réaction apparaît en une quinzaine de minutes. Ces tests peuvent être pratiqués dès la naissance.
Limiter les contacts
Une fois les responsables identifiés, vous ne pourrez pas empêcher les réactions allergiques, mais bien les réduire en limitant les contacts de votre enfant avec les allergènes. Pour les acariens, nettoyez régulièrement la maison, aérez-la tous les jours au moins 30 minutes surtout la chambre, ne la chauffez pas trop (19 °C max), privilégiez les sommiers à lattes, les oreillers et matelas synthétiques et utilisez des housses antiacariens. Si votre enfant est allergique aux poils de chat ou de chien, interdisez à l’animal d’aller dans sa chambre. Et pour les allergies aux pollens, évitez les promenades lors des pics de pollinisation et quand il y a beaucoup de vent.
Existe-t-il des tests pour vérifier si un enfant souffre d’allergies respiratoires?
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RÉDUIRE LES ALLERGIES
Documentation sur le sujet