LOISIRS
Activités à l’extérieur?

Bon pour la santé physique…

Il pleut, il fait froid… pas un temps à mettre le nez des enfants dehors? Mais si, à condition de bien les équiper! Jouer dehors est extrêmement bénéfique pour eux, à commencer par leur santé physique. Ils améliorent leur motricité globale (courir, sauter, grimper, se suspendre, rouler, lancer, shooter…) et leur motricité fine (manipuler des outils, tracer, construire…). Ils exercent leur force et leur équilibre, développent leur condition physique et gagnent en confiance. De plus, adopter un style de vie actif aide à prévenir et à lutter contre les maladies de la sédentarité. Une activité physique régulière permet en effet de construire et préserver les os et les muscles, mais aussi de réduire le risque d’obésité et de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Jouer en plein air semble également avoir un effet bénéfique sur d’autres problèmes de santé comme la myopie, les carences en vitamine D, le système immunitaire, l’asthme et les allergies.

… et mentale

Les activités à l’extérieur ont aussi des effets positifs sur le bien-être général des enfants. En effet, on constate à l’extérieur, une diminution du stress chez l’enfant. Dehors, les enfants peuvent plus facilement bouger comme ils en ont besoin, faire du bruit, partager ce qu’ils ressentent. Les activités à l’extérieur stimulent leur développement grâce aux découvertes et expériences qu’ils y font : ils testent leurs limites, prennent  «des risques», développent leur autonomie, leur créativité, leur confiance en eux et en leurs capacités. Faire du vélo, de la course, de la balançoire et découvrir de nouveaux jeux, faire connaissance avec de nouvelles personnes et avec leur environnement proche. Ils éprouvent des émotions diverses et cherchent à les partager En les laissant jouer librement – dans des espaces adéquats et tout en les accompagnant – vous les aiderez à apprendre à évaluer les risques et à développer les aptitudes nécessaires pour gérer des situations inconnues.

Avec la nature

Lorsqu’ils sont dehors, les enfants sont connectés à leur environnement et à la nature. Les activités à l’extérieur vont leur permettre d’être en contact avec la complexité du vivant (deux marrons ne sont jamais pareils, un oignon devient tulipe…) Ils peuvent percevoir avec leurs sens les éléments de la nature: les saisons, le vent la pluie… observer de petits animaux, découvrir la texture des arbres et l’odeur des feuilles. Ils développent ainsi une relation particulière et une meilleure connaissance de la nature. De plus, dans la nature, on constate une diminution de l’anxiété, une libération des tensions. On a également constaté que les activités dans des espaces verts favorisent la réflexion changent les idées, améliorent la concentration tout  bénéfice pour les enfants souffrant d’un trouble de l’attention et d’hyperactivité.

Moi et les autres

Enfin, les activités à l’extérieur jouent un rôle important dans le développement social des enfants. Dans la cour de récréation, ils retrouvent leurs amis des autres classes ou s’en font de nouveaux. À la plaine de jeux, ils rencontrent les autres enfants du quartier. Les espaces extérieurs permettent les activités en groupes et les jeux collectifs, ce qui crée des liens et favorise le développement du savoir vivre ensemble. On constate d’ailleurs que les enfants dont les parents ont développé de bonnes relations de voisinage bénéficient d’une plus grande autonomie à l’extérieur. L’occupation des espaces extérieurs par les enfants influence positivement l’ambiance, la conviviale, le sentiment de sécurité dans ces lieux…

Quelles activités?

Toute sortie est bonne à prendre. Se balader ou aller à la plaine de jeux, bien sûr, mais aussi faire une course ou un petit tour du quartier pour changer d’air. Les bienfaits de l’extérieur sont présents dès qu’on pousse la porte de chez soi. Les jardins privatifs sont évidemment riches d’expérimentations et de découvertes pour les enfants mais il est important qu’ils sortent au-delà de cet espace privé. C’est en investissant les espaces publics et en côtoyant leurs voisins, d’autres enfants ou d’autres habitants et idéalement en progressive autonomie qu’ils arriveront à se sentir peu à peu à l’aise dans leur village ou leur quartier.