DÉVELOPPEMENT
2 ans?

2 ans déjà!

Votre «petit» a grandi et il le montre en s’affirmant et en devenant de plus en plus autonome. Il a des désirs, des envies propres et il a besoin que vous les reconnaissiez. Il veut par exemple choisir ses vêtements et s’habiller lui-même, monter et descendre les escaliers ou pédaler sur un tricycle tout seul, dessiner, découper… sans l’aide des adultes. Mais il n’y arrive pas toujours. Alors, il se sent frustré, il se fâche et pique des colères car il ne sait pas encore bien exprimer ses émotions. Même s’il affirme qu’il est «un grand», il n’en reste pas moins petit et a encore énormément besoin de la chaleur et de la sécurité qui ses parents lui procurent.

Grosse colère

Un enfant qui pique une colère, c’est toujours difficile à gérer pour les parents… surtout quand ça arrive en public! Pourtant, ces colères font partie de son développement. Elles forgent sa personnalité: en osant s’opposer, il acquerra la force de réaliser des choses importantes plus tard. À d’autres moments, ce sont des causes plus physiques qui provoquent sa colère. Courir partout, découvrir, expérimenter, c’est épuisant! Il décompresse alors à sa manière… parfois par une bonne grosse colère.

Des pleurs et des cris

Il lui arrive aussi de se sentir triste ou d’avoir peur. Mais les événements lui échappent. Il y a beaucoup de choses qu’il sent sans les comprendre ni pouvoir les exprimer. Pleurs et cris ne sont pas gratuits, c’est sa façon à lui de vous dire qu’il a besoin de vous. C’est un langage qu’il faut décoder avec lui. Parlez-lui, aidez-le à comprendre ce qui se passe en lui ou autour de lui afin qu’il se sente rassuré.

Non et non!

2 ans, c’est aussi l’âge du «non». Pour grandir, votre enfant a besoin de se sentir différent de vous et de l’exprimer. C’est tout à fait normal. Cependant, même s’il vous donne l’impression de vouloir être le chef et tout décider lui-même, il a besoin de limites. Leur absence serait une source d’angoisse pour lui. Il est donc nécessaire d’instaurer, dans chaque famille, des règles bien claires et bien expliquées qui permettront à l’enfant d’agir en connaissance de cause mais aussi de se sentir en sécurité. Attention cependant: trop de règles ou des règles qui changent sont difficiles à respecter. Elles risquent donc d’être inefficaces, d’être sources d’angoisses et de conflits. Repérer les règles vraiment nécessaires pour protéger l’enfant physiquement et affectivement, va probablement aider les adultes à les tenir auprès de l’enfant.

Un câlin

Il a piqué une grosse colère et/ou une sanction était établie ? Votre enfant a besoin de savoir que vous l’aimez toujours et ne lui en voulez pas. Une fois calmé, réconfortez-le. N’oubliez pas non plus (et surtout !) de l’encourager et de le féliciter quand il a respecté une consigne. Laissez-le parfois choisir lui-même entre deux possibilités: cela permet de réduire les conflits, de développer son autonomie et sa confiance en lui. Enfin, gardez à l’esprit que la discipline ne doit pas servir à contrôler ou à humilier votre enfant, mais à lui apprendre peu à peu à gérer et exprimer adéquatement ses émotions et à grandir en toute sécurité.