OMNIPRÉSENTS
Un équilibre à trouver
Avec l’essor des technologies numériques, les écrans sont devenus omniprésents dans la vie des enfants. Smartphones, tablettes, ordinateurs et télévisions font partie de leur quotidien, qu’il s’agisse de loisirs, d’éducation ou de communication. Si ces outils offrent de nombreuses opportunités et sont devenus indispensables, leur utilisation excessive peut cependant avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale des jeunes. En reconnaissant les risques et en mettant en place des stratégies adaptées, parents et éducateurs pourront les aider à trouver un équilibre entre le monde numérique et le monde réel. L’objectif est de leur permettre de profiter des avantages des écrans tout en minimisant leurs impacts négatifs sur leur bien-être et leurs relations.
Quels risques?
Parmi les effets les plus courants, on trouve tout d’abord les troubles du sommeil. La lumière bleue émise par les écrans interfère avec la production de mélatonine, une hormone essentielle au sommeil. Un usage prolongé des écrans avant de se mettre au lit peut donc provoquer des difficultés d’endormissement et une mauvaise qualité de sommeil qui, à leur tour, risquent d’engendrer des troubles de l’humeur et de la concentration. Par ailleurs, les enfants qui passent de longues heures sur les réseaux sociaux ou les jeux en ligne sont davantage susceptibles d’éprouver de l’anxiété ou de la dépression. Les comparaisons sociales, le cyberharcèlement et la pression pour rester connecté peuvent alimenter ces troubles. Enfin, l’accès constant à des contenus attractifs peut créer une forme de dépendance, rendant difficile pour les enfants de se déconnecter. Cette situation peut altérer leur capacité à réguler leurs émotions et à se concentrer sur d’autres activités.
Et les «vraies» relations?
L’usage des écrans influence également la manière dont les enfants interagissent avec leur entourage, tant sur le plan social que familial. Même si les réseaux sociaux et les jeux en ligne peuvent créer des interactions sociales, ces relations virtuelles ne remplacent pas les interactions en face-à-face. Les enfants qui passent trop de temps devant les écrans risquent de manquer d’opportunités pour développer des compétences sociales essentielles, comme l’empathie ou la résolution de conflits. Un usage excessif des écrans peut également créer une distance émotionnelle entre les enfants et leurs parents. Les moments de qualité en famille sont alors remplacés par des activités individuelles devant un écran, ce qui peut nuire à la communication et au lien familial.
Comment les parents peuvent-ils identifier chez leurs enfants les signes de détresse mentale liés à une utilisation excessive des écrans?
Quelles sont les pistes pour éviter qu’un enfant ne passe trop de temps devant des écrans?
Comment les parents peuvent-ils trouver un équilibre entre les activités numériques et non numériques pour leurs enfants?
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Comment intégrer les écrans dans la vie quotidienne?
Quel est l’impact que l’usage des écrans peut avoir sur la santé mentale des ados?
Quelles stratégies?
Face à ces enjeux, plusieurs stratégies peuvent être mises en place par les parents et les éducateurs pour aider les enfants à garder un équilibre entre les écrans et d’autres activités.
Établir des règles sur le temps d’écran quotidien et les plages horaires d’utilisation, notamment en évitant les écrans avant le coucher.
Proposer des loisirs non numériques, comme le sport, la lecture, les jeux de société ou les sorties en plein air, pour stimuler la créativité et les interactions sociales.
Instaurer des moments sans écrans, comme les repas ou les soirées en famille, pour renforcer les liens et encourager la discussion.
Sensibiliser les enfants en leur expliquant les effets négatifs d’une utilisation excessive des écrans.
Utiliser des outils de contrôle parental qui permettent de limiter le temps d’écran et de bloquer les contenus inappropriés.
Et puis, surtout, donner l’exemple: les parents qui passent eux-mêmes énormément de temps sur leurs écrans ne pourront pas demander à leurs enfants d’agir autrement.
METTRE DES LIMITES
Documentation sur le sujet