BILAN DE SANTÉ
Un bilan pas comme les autres
Être en bonne santé est essentiel pour avoir une bonne scolarité et pouvoir profiter pleinement des activités organisées en dehors de l’école. Voilà pourquoi, de la maternelle au supérieur non universitaire, tous les élèves sont amenés à se rendre régulièrement au centre de santé dont dépend leur école afin de bénéficier d’un bilan de santé (ce que l’on appelait auparavant les visites médicales). Celui-ci est entièrement gratuit mais obligatoire dans tous les établissements d’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Mieux vaut prévenir
Le but de ces bilans? Prévenir et détecter des problèmes de santé mais aussi, conseiller, rassurer les parents et l’enfant ou le jeune lui-même. Les visites médicales permettent en effet aux enfants de poser des questions sur des sujets qu’ils n’oseraient pas toujours aborder en présence de leurs parents. Médecins et infirmières pratiquent également des examens que la plupart des généralistes ne font pas car on les consulte essentiellement pour des problèmes de santé particuliers. Enfin, certains élèves ont rarement voire jamais l’occasion de consulter un médecin faute de moyens.
Une obligation ?
Quand un enfant ne se présente pas, on lui donne un nouveau rendez-vous. Et s’il ne se présente toujours pas, le Service reprend contact avec les parents pour rappeler le caractère obligatoire du bilan de santé. En effet, il arrive parfois qu’un enfant ne soit pas présent au bilan de santé pour des raisons de maltraitance.
Le bilan de santé des maternelles
Le bilan de santé des primaires
Le bilan de santé des secondaires
DIS 33!
UN EXAMEN OBLIGATOIRE
Comment ça se passe ?
Les bilans de santé diffèrent légèrement de la maternelle à l’enseignement supérieur. Mais d’une façon générale, ils consistent dans un premier temps à vérifier certains paramètres comme le poids, la taille, la vue et l’audition. Une analyse d’urine est aussi effectuée. Tout cela est réalisé par une infirmière. Ensuite, l’élève passe chez le médecin qui fait un examen médical général: dentition, gorge, oreilles, cœur, poumons, dos, peau, abdomen, réflexes, tension… et vérifie aussi ses vaccinations. Si un problème est détecté, un courrier est envoyé aux parents ou aux tuteurs pour le leur signaler. Le suivi sera alors à leur charge.
Le bien-être aussi
À partir du secondaire, l’infirmière discute également avec le jeune afin de découvrir ses habitudes de vie, détecter d’éventuels problèmes tels que les addictions (tabac, alcool, drogues…) ou des troubles psychologiques, parler avec lui de la contraception ou des soucis qu’il peut rencontrer à l’école, dans sa famille, avec ses amis… Bref de s’assurer également de son bien-être. Dans le supérieur, cette discussion aborde aussi le choix des études ainsi que l’aspect social (étudiants qui vivent seuls, en kot, travaillent…) afin de trouver des solutions en cas de difficultés.
Recueil de données
Ces bilans ne servent pas seulement à préserver la santé de chaque élève. Certaines données récoltées sont consignées anonymement dans un recueil qui est envoyé aux autorités et permet de suivre certains paramètres de santé comme l’évolution des problèmes de poids chez les enfants, par exemple, afin de développer la politique de santé en la matière.
Le bilan de santé du supérieur non universitaire
Présentation générale de la PSE, Promotion santé école
BIEN DANS MA PEAU
Documentation sur le sujet